Adrien - Mercredi 18 Octobre 2006

Le WiMAX mobile en danger en Europe ?

Craig Barrett, PDG d'Intel, s'est rendu à Bruxelles afin de rencontrer les responsables européens et discuter des attributions de licences WiMAX dans l'Union.

En effet, le WiMAX, cher à Intel, ne peut fonctionner dans de bonnes conditions dans les fréquences attribuées par les gouvernements européens. La gamme de fréquences de 3,4 à 3,5 GHz n'est pas optimale pour la mobilité sur un réseau WiMAX 802.16e. La connexion peut tomber lorsque l'usager passe d'une antenne à l'autre, empêchant un bon transfert de données sur le réseau sans fil.

Intel souhaite donc voir des licences attribuées sur les fréquences 2,3 à 2,5 GHz pour pallier ces problèmes. Malheureusement, de nombreux gouvernements ont déjà attribuées ces bandes de fréquences aux opérateurs de téléphonie mobile pour leurs offres 3G.

Patrick Cruise O'Brien, secrétaire général de l'Alliance des Propriétaires de bandes de fréquences WiMAX, n'y va pas de main morte: "Les fréquences basses qui permettront au WiMAX mobile de se développer sont du pain bénit", dit-il. "Distribuer les fréquences mobiles aux opérateurs 3G sera nuisible au futur du WiMAX européen", et "le WiMAX n'a de sens en Europe que s'il est mobile".

Il faut rappeler que Sprint Nextel a décidé d'investir 3 millions de dollars pour couvrir les Etats-Unis en WiMAX dans la bande de fréquences 2,5 GHz, en partenariat avec Intel, Motorola et Samsung. Des tests seront effectués l'année prochaine et une offre commerciale lancée courant 2008.

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