Depuis le premier décembre 2006, un réseau Wi-Fi urbain est mis à la disposition du public à Singapour. Ce réseau est géré par l'IDA (the Infocomm Development Authority of Singapoor) et trois opérateurs privés. Cela comprend un service gratuit à 512 kb/s ouvert à tous, les utilisateurs désirant de meilleurs débits devant se tourner vers l'un des 3 opérateurs privés pour prendre un abonnement.
Toujours en Asie, l'aéroport de Hong-Kong accède lui aussi au Wi-Fi gratuit. Cette fois-ci, il ne s'agit pas d'une initiative publique, mais privée. En réalité, le réseau lui-même existait depuis 3 ans, mais son accès était resté strictement payant. L'entreprise opératrice a préféré ouvrir la partie du réseau située dans l'aéroport, en espérant que les usagés prennent un abonnement pour rester connectés dans le reste de la ville.
Les villes asiatiques ne sont pas les seules à s'ouvrir au Wi-Fi. Manchester projette de faire partie du club des villes équipées d'un réseau urbain sans fil gratuit. Le réseau couvrira 90% de Manchester et de sa proche banlieue, soit 2,2 millions d'habitants. Mais autant ne pas se précipiter, pour le moment, il ne s'agit que de l'ouverture d'un débat publique, le but étant de relancer l'image de la métropole britannique auprès des entreprises.
Aux Etats-Unis, la ville de San-Francisco a déjà fait le choix de s'équiper d'un réseau public et gratuit, celui-ci sera déployé par le couple Google et Earthlink. Cependant, des doutes subsistent sur ce qui sera effectivement gratuit et sur ce qui pourrait devenir payant.