Redbran - Lundi 7 Juillet 2025

🧠 Voici l'architecte inattendu du cerveau humain

Des chercheurs des universités de Cambridge et d'Oxford suggèrent que les hormones produites par le placenta ont influencé le développement cérébral. Ces substances, comme la testostérone et les œstrogènes, jouent un rôle dans la cognition et les interactions sociales dès la vie fœtale.


Les mini-cerveaux, créés en laboratoire à partir de cellules souches, ont permis d'observer l'impact de ces hormones. La testostérone augmenterait la taille du cerveau, tandis que les œstrogènes amélioreraient les connexions entre neurones. Ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives sur notre évolution.

La capacité humaine à former de grands groupes sociaux pourrait aussi découler de ces mécanismes hormonaux. Contrairement à d'autres primates, les humains présentent des différences sexuelles moins marquées, ce qui favoriserait la cohésion sociale. Le placenta, en régulant ces hormones, aurait ainsi joué un rôle central.


Des études antérieures montrent que les niveaux d'œstrogènes sont plus élevés chez les femmes enceintes humaines que chez les autres primates. Cette particularité pourrait expliquer certaines caractéristiques physiques et comportementales propres à notre espèce.

L'enzyme aromatase, plus présente chez l'homme, transforme la testostérone en œstrogènes. Cette conversion pourrait avoir réduit la compétition entre mâles et augmenté la fertilité des femelles, facilitant ainsi l'émergence de sociétés.

Cette hypothèse place la grossesse au cœur de l'évolution humaine. Le placenta, en modulant les hormones sexuelles, aurait non seulement permis le développement d'un cerveau plus gros et plus connecté, mais aussi l'apparition de traits cognitifs et sociaux uniques.

Comment les hormones placentaires influencent-elles le développement cérébral ?


Les hormones produites par le placenta, comme la testostérone et les œstrogènes, ont un impact direct sur la formation du cerveau. Elles agissent sur la prolifération des neurones et la création de synapses, les connexions entre ces cellules.

Ces substances traversent la barrière placentaire et atteignent le fœtus, où elles modulent la croissance cérébrale. Des niveaux élevés d'œstrogènes, par exemple, favorisent une meilleure connectivité neuronale, essentielle pour les fonctions cognitives complexes.

Des déséquilibres dans ces hormones peuvent avoir des conséquences sur le développement neurologique. Cela pourrait expliquer certaines variations dans les capacités sociales et cognitives observées chez les individus.

Cette découverte souligne l'importance du milieu intra-utérin dans la formation du cerveau. Elle ouvre aussi des pistes pour comprendre certaines conditions neurodéveloppementales, comme l'autisme.

Pourquoi les humains forment-ils des sociétés plus grandes que les autres primates ?


La taille des groupes sociaux humains dépasse largement celle observée chez nos plus proches cousins primates. Cette particularité serait liée à des adaptations hormonales survenues au cours de notre évolution.


Les hormones placentaires, en réduisant les différences sexuelles, auraient diminué la compétition entre mâles. Cette réduction des conflits aurait permis une meilleure coopération au sein des groupes.

Simultanément, l'augmentation des niveaux d'œstrogènes aurait amélioré la fertilité des femelles. Une population plus nombreuse et plus stable aurait ainsi pu se maintenir, favorisant l'expansion des sociétés humaines.

Ces changements hormonaux, combinés à un cerveau plus développé, auraient créé les conditions idéales pour l'émergence de cultures développées. C'est cette alchimie unique qui distingue l'humanité du reste du règne animal.
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