Les ouvriers du bâtiment ont provoqué une émeute sur le chantier du Burj Dubaï la semaine dernière lorsque les autobus, qui devaient les ramener vers leurs camps de résidence, ont été retardés. Les ouvriers mécontents ont pénétré dans les bureaux, attaqué les agents de sécurité et ont causé des dommages matériels estimés à un million de dollars.
L'état d'avancement du Burj Dubaï en février 2006
Les altercations sur le site du Burj ont entraîné des manifestations de solidarité sur le chantier du nouveau terminal de l'aéroport de Dubaï. Plusieurs milliers d'ouvriers ont été impliqués dans ces manifestations, les plus grandes à avoir frappé l'industrie du bâtiment des Emirats cette année. Les ouvriers sont retournés sur les chantiers en fin de semaine mais ont refusé de reprendre le travail.
Les grèves et les protestations sont devenues de plus en plus courantes dans l'industrie du bâtiment locale au cours de la dernière année, les ouvriers exigeant des augmentations de salaire et l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Ils font partie du million de migrants venus d'Inde, du Pakistan, du Bangladesh, de Chine et qui fournissent une main d'oeuvre bon marché à l'un des plus grands chantiers de construction de gratte-ciel du monde. En moins de cinq décennies, Dubaï s'est transformée d'une petite ville de 20.000 habitants en une métropole de 1,5 million d'habitants.
Al Naboodah Laing o'Rourke, l'entrepreneur du chantier, n'a pas fait de commentaires sur les incidents. La construction du Burj Dubaï, qui doit devenir le gratte-ciel le plus haut du monde mais dont Emaar, le promoteur du projet, garde toujours secrète la hauteur définitive, devrait s'achever en 2008 (voir notre
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