La vie avancée dans notre Univers aurait atteint son pic il y a des milliards d'années, bien avant notre existence. C'est ce que suggère une étude récente menée par David Garofalo, professeur de physique à l'Université Kennesaw State.
Cette étude repose sur les mécanismes de rétroaction des trous noirs, ces objets massifs qui ont un impact significatif sur la formation des étoiles. Ces trous noirs sont souvent dits "supermassifs" lorsqu'ils sont particulièrement imposants. Ils peuvent soit stimuler, soit inhiber la création de nouvelles étoiles, selon la quantité de gaz présente dans leur environnement.
Représentation d'un extraterrestre humanoïde, typique de la science fiction.
Image Pixabay.
Lorsqu'un trou noir supermassif se situe dans un milieu dense en gaz, son influence peut être dévastatrice. Il produit des jets de matière puissants qui réchauffent le gaz de la galaxie hôte, empêchant la formation d'étoiles, ces dernières ayant besoin de gaz froid pour se créer. De plus, ce gaz chauffé émet des rayons X, affectant la chimie des planètes et rendant le développement de la vie difficile.
En revanche, dans un environnement moins dense en gaz, les étoiles peuvent évoluer plus sereinement, sans être perturbées par les trous noirs supermassifs. Cela créerait des conditions plus stables pour l'émergence d'une vie avancée.
Garofalo a donc modifié l'Équation de Drake, une formule utilisée pour estimer le nombre de civilisations extraterrestres dans notre galaxie. Selon lui, les chances de détecter une vie avancée seraient plus grandes dans des galaxies isolées. Mais l'emplacement n'est pas le seul critère important. Le moment de l'apparition de la vie avancée compte aussi.
Selon ses calculs, le pic de l'émergence de la vie technologiquement avancée dans l'univers aurait eu lieu il y a environ 6 milliards d'années. Si cette théorie résiste à l'examen scientifique, elle pourrait aider les chercheurs dans leur quête de vie extraterrestre en identifiant les lieux et les périodes les plus prometteurs.