Des chercheurs ont remplacé le génome entier d'une bactérie par celui d'une espèce très proche et ainsi fait un nouveau pas dans la construction d'un génome à partir de zéro. La création de génomes synthétiques pourrait permettre aux scientifiques de développer des microorganismes capables de produire des biocarburants, de traiter les déchets toxiques, de retenir le carbone et d'autres applications.
Génome de Mycoplasma mycoïdes
Il faudra pouvoir déplacer et manipuler des génomes entiers pour produire des cellules vivantes avec des génomes synthétiques. C'est dans ce but que Carole Lartigue du
The J. Craig Venter Institute à Rockville et ses collègues ont transplanté le génome, sous forme d'ADN nu et pratiquement dépourvu de toute protéine, de la bactérie
Mycoplasma mycoïdes dans les cellules d'une proche parente,
Mycoplasma capricolum. La bactérie receveuse est alors apparue identique à la donneuse indiquent les auteurs.