Un groupe germano-britanique d'astrobiologistes s'est interrogé sur la possibilité du transfert de vie entre Mars et la Terre. En reproduisant, en laboratoire, les conditions d'impact d'un astéroïde, l'équipe du Prof. Dieter Stöffler a pu constater qu'une petite partie des microorganismes avait survécu.
Certaines planètes sont suffisamment grosses pour envoyer des roches dans l'espace ou sur d'autres planètes après un important impact. Ces fragments pourraient transporter la vie sur Terre, en supposant que les organismes soient protégés par des astronefs de pierre et bénéficient ainsi de conditions d'atterrissage "plus douces".
Cornelia Meyer a donc testé la capacité de survie de microorganismes et de lichens, emprisonnés dans des roches semblables à celles de la planète Mars, avec des conditions extrêmes de traversée de l'espace. Ils ont dû supporter des pressions entre 50.000 et 500.000 atmosphères et des températures jusqu'à 1000°C mais ils se sont montrés étonnements résistants.
Ces expériences prouvent donc qu'un transfert de vie est possible entre Mars et la Terre.