Le patron de Tesla Motors, Elon Musk, vient d'annoncer au Financial Times la production d'une voiture à conduite partiellement autonome. En effet, d'ici 2016, le fabricant de véhicules électriques américain envisage de lancer un véhicule à conduite autonome, mais n'envisage pas une autonomie à 100% qui d'après lui serait une erreur car elle serait trop complexe à développer.
Le modèle Tesla S, berline tout électrique
Avec cette voiture, le conducteur pourrait se fier à 90% à un système informatique pour contrôler le véhicule. Pour réaliser son véhicule à conduite autonome, Tesla utilisera les technologies développées au sein de l'entreprise même, non celles des concurrents. Bien que les experts en technologie de l'automobile estiment que la réalisation d'un tel projet nécessite plus de 15 ans de développement, Tesla Motors lance le défi d'en construire une en 3 ans. Optimiste et réaliste, le fabricant estime tout de même que l'élaboration d'un tel projet prendra du temps.
En plus d'envisager la fabrication d'un véhicule autonome en 3 ans, un autre défi est lancé : convaincre les compagnies d'assurance et les conducteurs de l'efficacité et de la sécurité de l'engin. Sur le plan juridique, l'utilisation d'un tel engin pose également problème. Ainsi dans l'Hexagone, la loi dit clairement que le conducteur doit avoir à tout moment le contrôle total de son véhicule.
Pour Nissan, le constructeur prévoit de commercialiser sa voiture autonome d'ici 10 ans. Ses technologies permettent déjà une conduite partiellement autonome. Daimler propose la Mercedes de classe S dotée d'une assistance aux embouteillages. Via cette assistance, la voiture prend une certaine distance vis-à-vis des autres véhicules dans les arrêts et lors des redémarrages multiples.