Le diagramme ci-dessous illustre l'ampleur avec laquelle les astronomes avaient sous-estimé la proportion entre petites et grandes étoiles dans certaines galaxies. Les données de la sonde
Galaxy Evolution Explorer (GALEX) de la NASA et de l'observatoire panaméricain de Cerro Tololo au Chili ont prouvé que, dans certains cas, il peut exister jusqu'à quatre fois plus d'étoiles petites que ce que l'on supposait jusqu'alors.
Dans ce diagramme, une étoile bleue massive est représentée à côté d'un tas d'étoiles jaunes plus légères. Ces grosses étoiles bleues sont trois à 20 fois plus massives que notre Soleil, alors que les étoiles plus petites sont typiquement d'une masse équivalente ou plus petite. Avant l'étude de
Galaxy Evolution Explorer, les astronomes supposaient qu'il existait environ 500 petites étoiles pour une massive (le tas inférieur à droite). Les nouvelles observations indiquent que, dans certaines galaxies, cette évaluation est fausse d'un facteur quatre ; pour chaque étoile massive, il pourrait exister jusqu'à 2000 petites (le tas entier de droite).
Sur ces images, Les zones riches en étoile “O” (massives) sont en blanc ou rose.
Les zones dominées par les plus petites étoiles ("B") sont en bleu.
NGC 1566, à gauche, est un exemple de galaxie plus "riche" (comparativement) en étoiles O qu'en étoiles B.
C'est le contraire pour NGC 6902, à droite.
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