Cette fois-ci, ça y est, le salon de la photographie Photokina a ouvert ses portes cette semaine. Comme nous vous l'annoncions, la plupart des nouveautés ont déjà été présentées à la presse. Cependant, certains constructeurs ont gardé sous le coude quelques surprises pour le salon. Après avoir observé certaines tendances lourdes du marché des appareils compacts, cet article sera plus orienté vers les reflex.
Le nouveau reflex de Canon: l'EOS 400D
Pour le salon, on peut noter la montée en puissance des deux équipements jusqu'alors réservés à des niches: le stabilisateur optique au niveau du capteur et l'anti-poussière. Le stabilisateur optique dans le boîtier signifie qu'il n'est plus nécessaire d'investir dans de très onéreuses optiques stabilisées. C'est le capteur qui se déplace afin de compenser les tremblements et les mouvements du photographe. Point fort de Minolta ; Sony, qui a repris les activités photo de la marque, a aussi repris la technologie de stabilisation sur son Alpha 100. Pentax a développé une technologie similaire.
L'anti-poussière permet d'éviter que des particules ne se déposent sur le capteur, dégradant ainsi la qualité de l'image. C'est là l'un des principaux défauts des reflex numériques: les opérations de changement d'optique mettent le capteur en prise directe avec le monde extérieur. Des poussières peuvent se coller dessus; et les enlever est une opération plutôt délicate. Olympus était le premier constructeur à proposer une solution viable: un filtre anti-poussière. Il s'agit d'un film transparent placé devant le capteur qui le protège d'éventuels dépôts parasites. A chaque démarrage de l'appareil photo ou en actionnant une commande, le film vibre à une fréquence ultrasonique, chassant ainsi les poussières de sa surface. Panasonic et Leica, partenaires d'Olympus dans le monde des appareils reflex, ont repris cette innovation sur leur nouveauté. Canon a développé un système similaire pour son dernier né, l'EOS 400D, qui remplace le best-seller 350D.