Les nombreux usages du liège dernier dans la news rétro de ce dimanche.
Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1934, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.
Le chêne-liège (France méridionale, Algérie, Tunisie, Espagne) est le seul à posséder un cambium fonctionnant comme producteur de liège. La première récolte n'est guère possible que vers 15 ans ; encore donne-t-elle ce qu'on nomme un liège mâle, crevassé et pierreux. Une fois celui-ci arraché, le cambium met une dizaine d'années à produire une couche suffisante de bon liège ; c'est de 50 à 150 ans que l'arbre donne le meilleur produit.
L'enlèvement du liège mâle, ou démasclage, se fait sans grande précaution ; il n'en est pas de même du liège femelle, qui se détache par incision annulaires et longitudinales à la hache ou à la scie. Les plaques enlevées sont séchées, puis bouillies par tas qu'on charge de pierres. Au sortir de l'eau elles sont assouplies au maillet, raclées à la machine et classées selon leur valeur. L'épaisseur, l'élasticité, la finesse, la couleur entrent ici en ligne de compte. Les plus appréciées viennent des belles forêts d'Algérie.
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