Photo-astronomie du début siècle dernier dans la news rétro de ce dimanche.
Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1912, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.
Plaçons le Soleil et ses planètes, ainsi que notre amas, non loin de l'agglomération centrale, sur un diamètre joignant le
Cygne au
Navire: nous aurons toutes les apparences de la Voie Lactée. De la place que nous occupons, nous apercevrons une véritable ceinture d'étoiles dont les plus proches sont encore à six cent
années de lumière. Traversons la couche d'étoiles du coté de Céphée. Marchons pendant cinq cents ans, pendant huit cent ans, nous n'avons même pas atteint l'étoile la moins éloignée; il nous faut faire un trajet double, voler pendant mille six cents années pour arriver aux mondes les plus lointains qui viennent enregistrer leur lumière scintillante sur nos clichés photographiques.
Et maintenant, avons-nous atteint les dernières étoiles ? nos puissantes lunettes armées d'objectifs photographiques ont-elles jaugé toute l'étendue des cieux ? Derrière les astres dont la lueur phosphorescente palpite faiblement aux profondeurs de la grande spirale par delà les couches accumulées d'étoiles, n'y aurait-il pas d'autres mondes, d'autres Univers, d'autres abîmes célestes ?
Notre science positive s'arrête, impuissante: nul de peut répondre. Cette fois, nous voguons en plein mystère.
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