Les représentants de neuf pays européens (Allemagne, Espagne, France, Grèce, ltalie, Pologne, Royaume-Uni, Suède et Suisse) ont signé le 24 janvier 2005 un protocole d'accord posant les fondements de la construction du laser à rayon X européen, le X-FEL (X-ray free-electron laser).
Selon ce protocole, les pays concernés s'engagent à adopter des propositions concernant des calendriers et des plans de financement détaillés, la structure organisationnelle future, la technique utilisée et le fonctionnement de l'infrastructure du X-FEL.
Cette déclaration d'intention ne constitue pas encore un engagement formel, mais "nous sommes persuadés que ces pays prendront également part aux travaux de construction", a déclaré Hermann Schunck (ministère fédéral allemand de l'éducation et de la recherche), président du comité de direction du X-FEL à l'aide d'impulsions ultra-courtes et très brillantes de rayons X dont les propriétés sont proches de celles du laser, les chercheurs seront en mesure de filmer des processus moléculaires et atomiques.
Un tel outil devrait donc donner lieu à bon nombre de nouvelles pistes de recherche et déboucher sur des avancées significatives non seulement dans le secteur de la recherche structurelle, mais aussi dans un vaste éventail de disciplines allant de la physique et de la chimie à la science des matériaux, en passant par les nanotechnologies, la recherche géologique et les sciences de la vie.
Basé en Allemagne, le X-FEL devrait être opérationnel d'ici 2012, pour un coût global jusqu'à cette date de quelques 908 millions d'euros.