Richard III d'Angleterre
Illustration: Wikimedia Commons L'ADN devient de plus en plus l'outil précieux des historiens. Dans certains cas, une petite dose d'acide désoxyribonucléique suffit pour découvrir des pans entiers de la vie de nos illustres aïeux, tels que les rois d'Angleterre, de France ou encore les pharaons d'Egypte...
Le plus étonnant, c'est que l'ADN permet d'élucider de mystérieux décès de quelques personnages devenus mythiques comme Ramsès III ou encore Richard III d'Angleterre. Les restes de ce dernier ont été exhumés en septembre 2012 sous un parking situé dans la ville de Leicester. Les chercheurs britanniques l'ont formellement identifié, en faisant des analyses génétiques. L'ADN du squelette a pu être comparé à celui des actuels descendants de l'ancien roi. Richard III, qui régna par la terreur, fut vaincu par Henri Tudor et tué à la bataille de Bosworth, en 1485. L'autopsie révèle en outre que le roi aurait été soumis à des " humiliations " violentes. On a notamment trouvé une trace de coup d'arme blanche sur sa fesse droite...
Pour rappel, c'est également l'ADN et des rayons X qui ont permis de résoudre un meurtre vieux de trois millénaires : celui de Ramsès III. Le pharaon a eu la gorge tranchée, ce qui conforte l'hypothèse généralement admise par les historiens quant à l'existence d'un complot nommé " la conspiration du harem ", une des périodes les plus sombres de l'histoire du Nouvel Empire égyptien.