Cédric - Jeudi 16 Janvier 2025

Un prêtre magicien refait surface en Égypte, 4200 ans plus tard 🧙‍♂️

La nécropole de Saqqarah, joyau archéologique égyptien, révèle une nouvelle surprise. Une tombe vieille de 4 200 ans, appartenant à un médecin royal aux talents multiples, vient d'être mise au jour par une équipe franco-suisse.

Ce médecin, nommé "Titi Nep-Fu", était bien plus qu'un simple praticien. Sous le règne du pharaon Pépi II, il cumulait les titres prestigieux de médecin en chef, dentiste et expert en herboristerie. Sa sépulture, ornée de reliefs et d'inscriptions, témoigne de son statut exceptionnel et de ses liens avec la déesse Serket, protectrice contre les venins.



Un savant aux compétences extraordinaires


Titi Nep-Fu était un personnage central de la cour royale. Ses compétences médicales, notamment dans le traitement des morsures venimeuses, lui valaient une réputation exceptionnelle. Les inscriptions de sa tombe révèlent qu'il était également prêtre et magicien, associé à des pratiques rituelles et religieuses.

Les archéologues ont découvert un sarcophage en pierre portant son nom et ses titres. Les murs de la tombe, bien préservés, montrent des scènes d'offrandes et des représentations de la vie quotidienne, offrant un aperçu précieux de l'Ancien Empire égyptien.

Une tombe cachée derrière un mur de briques



La sépulture de Titi Nep-Fu était dissimulée derrière un mur de briques crues, un détail qui a intrigué les chercheurs. Cette cachette a permis à la tombe de rester intacte malgré les pillages antérieurs. Les reliefs colorés et les inscriptions hiéroglyphiques décrivent ses multiples fonctions et son lien avec la déesse Serket.

Les archéologues ont également trouvé des traces d'un autre mastaba appartenant à Ouni l'Ancien, vizir de Pépi Ier. Ces découvertes enrichissent notre compréhension de l'administration et des pratiques culturelles de l'époque.

Saqqarah, un trésor archéologique inépuisable


La nécropole de Saqqarah continue d'intriguer les chercheurs. Avec ses pyramides et ses mastabas, elle offre une fenêtre unique sur l'histoire de l'Égypte ancienne. Les fouilles récentes confirment son importance comme site clé pour l'étude de l'Ancien Empire.

Les travaux de l'équipe franco-suisse se poursuivent, promettant d'autres révélations sur cette période. Chaque découverte contribue à reconstituer le puzzle complexe de la civilisation égyptienne.



Qui était la déesse Serket dans l'Égypte ancienne ?


La déesse Serket, souvent représentée comme une femme portant un scorpion sur la tête, était une figure majeure de la mythologie égyptienne. Elle était vénérée comme protectrice contre les venins et les créatures dangereuses, jouant un rôle clé dans les rituels de guérison et de protection.

Les Égyptiens croyaient que Serket avait le pouvoir de guérir les morsures de scorpions et de serpents. Elle était également associée à la magie et à la médecine, souvent invoquée par les guérisseurs et les prêtres. Son influence s'étendait jusqu'à l'au-delà, où elle protégeait les défunts.

Serket était étroitement liée à d'autres divinités, comme Isis et Nephtys, dans les rites funéraires. Elle veillait sur les canopes, les vases contenant les organes des morts, et aidait à la résurrection dans l'au-delà. Son rôle symbolisait la protection et la renaissance.

Aujourd'hui, les découvertes archéologiques, comme celle de la tombe de Titi Nep Fu, montrent l'importance de Serket dans la vie quotidienne et spirituelle des Égyptiens. Ces trouvailles révèlent comment la médecine et la magie étaient intimement liées dans cette civilisation.

Qu'est-ce qu'un mastaba dans l'Égypte ancienne ?



Un mastaba est une structure funéraire typique de l'Égypte ancienne, utilisée principalement pendant l'Ancien Empire. Ces monuments rectangulaires, aux murs inclinés, servaient de tombes pour les nobles et les hauts fonctionnaires, avant l'apparition des pyramides.

Les mastabas étaient construits en briques crues ou en pierre, avec une chapelle accessible aux vivants pour les offrandes. Ils abritaient une chambre funéraire souterraine, où reposait le défunt, ainsi que des espaces dédiés aux objets funéraires et aux inscriptions.

Les murs des mastabas étaient souvent décorés de reliefs et de peintures représentant la vie du défunt, ses titres et ses accomplissements. Ces décors offrent aujourd'hui un aperçu précieux de la culture et des croyances de l'époque.

Les mastabas les plus célèbres se trouvent à Saqqarah, où ils ont servi de modèles pour les premières pyramides. Ces structures témoignent de l'évolution architecturale et religieuse de l'Égypte ancienne, marquant une étape clé dans l'histoire des pratiques funéraires.
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