Dassault a présenté mardi le dernier-né de sa gamme de jet d'affaires Falcon: le Falcon 7X. Il s'agit d'un triréacteur très haut de gamme, ressemblant au Falcon 900. Pouvant transporter 8 personnes dans un très grand confort, le Falcon 7X se démarque de ses prédécesseurs par nombre d'avancées techniques et technologiques.
La clientèle, principalement d'entreprises et d'affaires, apprécieront le rayon d'action de 10000 km de l'appareil, autorisant ainsi à faire des voyages sans avoir à ravitailler l'avion sur l'aéroport de destination. Dassault indique qu'il est même possible de faire la tournée des grandes villes de la Côte Est des Etats-Unis sans être obligé de recharger les réservoirs. Comme sur le reste de la gamme, les passagers pourront voyager à 8 en travaillant dans un très grand confort.
Le poste de pilotage est l'un des plus modernes du monde de l'aviation civile. Il reprend le principe du Fly By Wire, issu de l'aviation militaire, et utilisé par les Airbus modernes: le pilotage se fait par l'intermédiaire de l'ordinateur de bord qui facilite les manœuvres. Mais le dernier-né de la famille Falcon va encore plus loin avec le concept Easy. Quatre grands écrans plats à cristaux liquides trônent sur le tableau de bord, remplaçant la plupart des voyants et indicateurs traditionnels. Seul un gyroscope subsiste entre l'écran du pilote et l'un des écrans centraux, on croirait presque à un oubli. Bien sûr, l'avion se commande via des mini-manches placés de part et d'autre du cockpit.
L'autre grande innovation du nouveau Falcon 7X est son mode de conception. Celui-ci a fait largement appel aux technologies de la réalité virtuelle dont dispose maintenant les logiciels Catia, ENOVIA et DELMIA produits par Dassault Systems. Ces technologies, appelées PLM pour (Product Lifecycle Management) ont permis de réduire les temps de conception en modélisant pour la première fois un avion numérique complet (30 000 pièces) en 3D, avant même l'assemblage du premier prototype. Il est à noter que Catia avait déjà une solide réputation dans les milieux aéronautiques, il est même utilisé par les ingénieurs de Boeing pour le projet 787.