Adrien - Samedi 5 Mai 2007

Une partie du cerveau dédiée aux émotions et aux plaisirs

La frontière entre la faim compulsive et la gourmandise est localisée dans une zone bien précise du cerveau, et son franchissement est dicté par la noradrénaline, molécule fondamentale dans les échanges de signaux entre neurones. Cette recherche italienne publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Science a identifié la zone du cerveau traitant les stimuli qui peuvent donner du plaisir, de l'angoisse, du dégoût ou même des phobies.

"Avant, on pensait que ces mécanismes résidaient dans des zones antiques du cerveau", explique Stefano Puglisi-Allegra, président de la Faculté de Psychologie de l'Université la Sapienza de Rome, qui a conduit la recherche en collaboration avec le laboratoire de Neurobiologie du comportement de la Fondation Santa Lucia de Rome. "A présent, on a découvert que les motivations positives, par exemple celle de manger, et donc leurs excès, sont étroitement dépendants de la production de noradrénaline".

Cette étude offre des indices importants sur le rôle des neurotransmetteurs et ouvre la voie à de nouveaux traitements pour des troubles compulsifs. "En réalité, cela fait des années que l'on agit sur les neurotransmetteurs, par exemple avec les psychotropes, mais avec une connaissance plus approfondie des parties du cerveau impliquées, on peut envisager des thérapies plus ciblées".

Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL
sous le numéro de dossier 1037632
Informations légales