Des chercheurs feront appel à des techniques d'imagerie et d'optogénétique avancées pour étudier les traces mnésiques aversives
Les odeurs de feu, d'essence ou de sang associées à des traumatismes peuvent raviver de douloureux souvenirs longtemps après les événements. Comment le cerveau encode-t-il ces odeurs et comment les associe-t-il à ces malheureux événements ? Voilà les questions auxquelles s'attaqueront Armen Saghatelyan, de la Faculté de médecine, et Raphaël Lamprecht, de l'Université de Haïfa en Israël. Les chercheurs feront appel à des techniques d'imagerie et d'optogénétique avancées pour étudier les traces mnésiques aversives.
Ce projet, auquel participe également Simon Hardy, de la Faculté des sciences et de génie, profitera d'un appui de 320 000$ du programme Recherches en imagerie biomédicale, lancé en novembre 2016 par le Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies et le Fonds de recherche du Québec - Santé, en partenariat avec le ministère de la Science, de la Technologie et de l'Espace de l'État d'Israël. L'annonce des projets subventionnés a été faite en marge de la récente visite effectuée en Israël par le premier ministre du Québec, Philippe Couillard.