Redbran - Lundi 1er Juillet 2024

Notre cœur, un pilier de notre évolution ?

Les différences entre le cœur humain et celui des autres grands singes pourraient fournir des indices précieux sur l'évolution humaine. Une équipe de chercheurs internationaux a récemment comparé les cœurs humains à ceux de nos plus proches parents évolutifs, révélant des caractéristiques fascinantes.


Bien que les humains et les grands singes partagent un ancêtre commun, les humains ont développé des cerveaux plus volumineux et la capacité de se déplacer debout, probablement pour chasser. Désormais, une nouvelle étude comparant la forme et la fonction du cœur apporte un nouvel éclairage sur cette évolution.

Les chercheurs ont utilisé l'échocardiographie pour produire des images du ventricule gauche des grands singes, révélant des faisceaux de muscles appelés trabéculations. Bryony Curry, doctorante à l'Université de la Colombie-Britannique Okanagan, explique que le ventricule gauche humain est relativement lisse par rapport au réseau de trabéculations chez les grands singes non humains.


L'équipe a mesuré les mouvements du cœur et a découvert que la trabéculation influençait sa déformation et sa rotation. Les humains, qui ont moins de trabéculations, présentent une meilleure fonction cardiaque. Cela pourrait s'expliquer par des besoins métaboliques plus élevés, dus à un cerveau plus grand et à une activité physique plus intense.

La capacité des humains à se refroidir par dilatation des vaisseaux sanguins près de la peau, observable par le rougissement, est également liée à un débit sanguin plus élevé. Dr. Aimee Drane de l'Université de Swansea suggère que cette adaptation pourrait être due à la pression sélective pour s'adapter à la marche bipède et à la gestion du stress thermique.

Les cœurs plus trabéculés des grands singes non humains pourraient être une structure ancestrale, dont la fonction reste à déterminer.
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