Les matières plastiques font partie de notre quotidien
Illustration: Cjp24/Wikimedia Commons De multiples substances chimiques synthétiques sont suspectées d'être des perturbateurs endocriniens. Un rapport des Nations Unies exige davantage de recherches pour détecter leur impact sur la santé et l'environnement.
Il s'agit des substances présentes dans l'environnement qui proviennent principalement des produits domestiques ou industriels, notamment des pesticides, des appareils électroniques, mais également du ruissellement des terres agricoles. Une recrudescence qui présente un danger sur la santé humaine. Avec le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement), l'OMS demande d'entreprendre plus de recherches pour mieux élucider le rapport entre ces perturbateurs endocriniens et leurs effets néfastes sur la santé. Malformations à la naissance, troubles neurologiques, accidents cardiovasculaires... Les substances chimiques synthétiques ou naturelles ont leur part de responsabilité dans le déclenchement de ces maladies, qui ne cessent de se développer.
La menace est si grave que les Nations Unies dressent déjà leur liste noire. Parmi ces substances nocives incriminées figurent les phtalates. Utilisés pour assouplir le plastique, ils sont présents dans la fabrication des jouets et tétines. Le bisphénol A, interdit en France depuis le début de l'année, en fait aussi partie. D'ici le mois de juin, l'Hexagone devrait mettre en place une stratégie pour empêcher la dissémination de ces perturbateurs endocriniens synthétiques ou naturels.
Voir aussi sur le même sujet "Cancers: 800 substances chimiques pointées du doigt !" http://www.techno-science.net/actualite/redirect-N11412.html