Chaque année, de nouveaux médicaments arrivent sur le marché. Les progrès scientifiques font que les nouveaux arrivants détrônent les anciens, tandis que les nouvelles règles des autorités sanitaires privilégient les plus récents. Mais il y a médicament et médicament...
On arrive à une conclusion qu'un trop grand nombre de médicaments à balance bénéfices-risques peu favorable sont présents sur le marché. Ils n'ont pas assez prouvé leur efficacité, et s'imposent grâce à une importante promotion venant des laboratoires pharmaceutiques. Ces médicaments sont ainsi facilement adoptés par les intervenants, que ce soit les patients ou les soignants. Certains ont dénoncé un certain angélisme de la part des autorités sanitaires par rapport à ces médicaments souvent inutiles et parfois même dangereux.
Par principe de prudence, un praticien devrait être plus en confiance pour prescrire un médicament mis à l'épreuve du temps dont les effets sur l'organisme sont bien connus. Même si des effets secondaires existent, la prise de décision doit se faire en mettant en balance les effets bénéfiques et les effets négatifs. Nous avons ainsi à l'esprit des retraits du marché de certains médicaments dangereux comme le Médiator, la pilule Diane 35, ou encore d'autres qui sont simplement inutiles.
La revue
Prescrire de février 2013 a fait une évaluation clinique indépendante et signale des médicaments à écarter, voir le dossier http://www.prescrire.org/fr/3/31/48400/ ... tails.aspx