La sonde spatiale Juno de la NASA survolera la lune volcanique Io de Jupiter ce mardi 16 mai, puis la planète géante elle-même peu de temps après. Cette approche de la lune jovienne sera la plus proche jamais effectuée, à une altitude d'environ 35 500 kilomètres. La sonde Juno, en service depuis trois ans, étudiera également le système d'anneaux de la planète où résident certaines des lunes internes de Jupiter.
Cette image composite de Io a été générée à partir de données collectées par l'imager JunoCam à bord de la sonde Juno de la NASA lors de quatre survols de la lune. La résolution des images s'améliore progressivement à mesure que la distance entre l'engin spatial et la lune diminue à chaque survol.
Données d'image: NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/
Traitement de l'image, de gauche à droite: Björn Jónsson (CC NC SA), Jason Perry (CC NC SA), Mike Ravine (CC BY), Kevin M. Gill (CC BY) Jusqu'à présent, Juno a réalisé 50 survols de Jupiter et a également collecté des données lors de survols rapprochés avec trois des quatre lunes de la géante gazeuse, les mondes glacés Europa et Ganymede, ainsi que Io. Cette dernière lune est le corps céleste le plus volcanique de notre système solaire. En l'observant sur plusieurs passages, les scientifiques peuvent étudier l'évolution de ses volcans, leur fréquence d'éruption, leur luminosité et leur chaleur, et la forme des coulées de lave.
Io, légèrement plus grande que notre Lune, est un monde en perpétuelle tourmente. Non seulement Jupiter l'attire constamment par sa forte gravité, mais les autres lunes Europe et Ganymede le font également. En conséquence, Io est sans cesse étirée et comprimée, avec pour conséquences un volcanisme extrême.
Ces vues composites représentant l'activité volcanique sur Io ont été générées à l'aide de données en lumière visible et infrarouge collectées par la sonde Juno de la NASA lors de survols de la lune jovienne le 14 décembre 2022 (à gauche) et le 1er mars 2023.
Crédits: NASA/JPL-Caltech/SwRI/ASI/INAF/JIRAM