Le premier fabricant de microprocesseurs au monde, Intel, a renoncé au développement d'une version à quatre gigahertz de son Pentium 4. AMD, le concurrent d'Intel, a également renoncé à la course au gigahertz mettant ainsi fin à 25 ans d'augmentation de la vitesse brute des microprocesseurs.
Cependant, rester dans les vitesses actuelles ne signifie pas un arrêt de l'augmentation de la puissance des puces. Les évolutions futures passeront par une conception plus polyvalente, intégrant davantage de fonctionnalités notamment dans le domaine du multimédia.
Intel produira au début de l'année prochaine une puce tournant à 3,8 GHz et ayant un cache de niveau 2 (le cache L2) doublé en capacité, passant de 1 Mo à 2 Mo. Un Pentium dual-core, c'est-à-dire composé de deux puces en une seule, fera également bientôt son apparition.
Ce qui se cache derrière la décision d'Intel est le coût de production des processeurs, grimpant de manière exponentielle quand il s'agit d'augmenter leur vitesse.