C'est une avancée majeure que viennent de marquer des chercheurs de l'IRIBHM - Cédric Blanpain, Alexandra Van Keymeulen -, en collaboration avec une équipe australienne et le laboratoire de Christos Sotiriou, Institut Bordet: ils ont identifié les cellules à l'origine des cancers du sein.
La mammographie permet de détecter le cancer du sein.
Illustration: National Cancer Institute
Cancer le plus fréquent chez la femme, le cancer du sein est classé en différents types, influençant le pronostic clinique de la maladie. Les chercheurs viennent de découvrir l'origine cellulaire des cancers du sein induits par le gène PIK3CA - un des plus fréquemment mutés dans ces cancers - et ont démontré que la cellule d'origine, dans laquelle intervient la mutation oncogénique initiale, contrôle l'hétérogénéité tumorale et est associée avec différents types de cancers du sein et différents pronostics cliniques.
"Ces nouvelles découvertes démontrent l'importance de la cellule d'origine des cancers dans le développement des différents types de cancers du sein mais démontrent aussi que la signature moléculaire des étapes précoces de l'initiation tumorale présente un pouvoir prédictif sur le type de tumeur qui se développera ultérieurement et sur le pronostic clinique des femmes atteintes d'un cancer du sein", souligne Cédric Blanpain, directeur de cette étude publiée ce 12 août dans la revue
Nature.