Adrien - Mardi 19 Janvier 2016

Pour des greffes moins risquées


Éric Boilard, Tania Lévesque et Anne-Claire Duchez dans le laboratoire de cytométrie de flux à haute sensibilité où ont été effectuées les analyses des petites vésicules qui augmentent le risque de rejet d'organes greffés.
L'équipe d'Éric Boilard, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, et des chercheurs de l'Université de Montréal viennent de découvrir une nouvelle façon d'évaluer le risque de rejet d'un organe avant qu'il soit greffé. L'article qu'ils publient sur le sujet dans la dernière édition de la revue Science Translational Medicine suggère également une façon d'atténuer ce risque.

Leurs travaux ont permis de démontrer que de petites vésicules, pouvant être produites tant par le receveur que par l'organe transplanté, favorisent le rejet de la greffe. Ces vésicules contiennent le protéasome, un complexe enzymatique dont la fonction est de dégrader les protéines défectueuses ou altérées. La bonne nouvelle est qu'il existe des molécules qui bloquent l'action du protéasome. Elles sont déjà utilisées dans le traitement de certaines maladies, de sorte que les chercheurs croient qu'elles pourraient servir à atténuer la production d'autoanticorps chez les personnes qui doivent subir une greffe d'organe.
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