Des physiciens viennois (Autriche) ont synthétisé des assemblages de fullerènes qui pourraient entrer dans la composition de futurs ordinateurs quantiques, appareils utilisant les effets quantiques pour réaliser des calculs et stocker ou manipuler des informations.
Comparaison d'un fullerène avec différentes formes en carbone
Les structures produites sont composées de nanotubes de carbone, eux-mêmes remplis de nanobilles de carbone, d'où leur surnom de 'gousses de pois'. Les fullerènes sphériques (ou nanobilles) centraux contiennent chacun un atome d'azote. Or ces atomes précisément alignés dans leurs grillages de carbone pourraient former la mémoire ou les registres de calculateurs quantiques, si la manipulation et la lecture de leurs spins s'avèrent possibles.
Hanz Kuzmany, Rudolf Pfeiffer et leurs partenaires européens ont également créé des nanotubes de carbone à paroi double, en exposant leurs gousses de pois à de hautes températures, pour faire fusionner les billes centrales. Ces structures pourraient également trouver une application en électronique quantique, en tant qu'électrodes (pour des transistors) ou cantilevers (pour des sondes).