L'Ensemble de Lancement Soyouz du Centre spatial guyanais a été remis par l'ESA à Arianespace, le 7 mai 2011, lors d'une cérémonie officielle de remise des clés au port spatial de l'Europe en Guyane.
Une collaboration efficace pour un chantier d'envergure
De g. à d.: Y. d'Escatha, président du CNES, J.J. Dordain, DG de l'ESA, J.Y Le Gall, président d'Arianespace, V. Popovkin, directeur de Roscosmos. Crédits: ESA/CNES/Arianespace/Optique Vidéo du CSG – R LIETAR. "Si c'était à refaire, on recommencerait avec bonheur !" Les propos de Yannick d'Escatha, président du CNES, illustrent l'aboutissement d'un chantier d'importance, celui du projet Soyouz en Guyane.
A l'issue d'une dernière semaine d'essais de qualification opérationnelle réussis, le Directeur général de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), Jean-Jacques Dordain, a officiellement remis samedi 7 mai 2011 à Jean-Yves Le Gall, président d'Arianespace, les clés de l'Ensemble de Lancement Soyouz (ELS) en Guyane.
Inauguration de la "Pierre de Gagarine". Crédits: ESA/CNES/Arianespace/Optique Vidéo du CSG – R LIETAR. Lors de la cérémonie réunissant les responsables des agences spatiales européenne, française, russe et Arianespace au port spatial de l'Europe, la "Pierre de Gagarine", hommage au cosmonaute russe, a également été scellée sur le site.
Durant 4 ans, le programme "Soyouz au CSG" de l'ESA et ses partenaires aura mobilisé l'élite industrielle russe et européenne autour du site de Sinnamary, près de Kourou. Construit par le CNES sur le modèle de celui de Baïkonour, l'ELS guyanais aura bénéficié de développements supplémentaires russes, tel qu'un portique mobile, indispensable au lancement de satellites en position verticale. L'ELS témoigne d'une synergie franco-russe assumée qui pourrait déboucher, dans les prochaines années, sur des vols habités à partir de la Guyane.
Les représentants russes et européens devant le site de lancement Soyouz. Crédits: ESA/CNES/Arianespace/Optique Vidéo du CSG – R LIETAR.