Mis en orbite le 21 octobre par la première fusée Soyouz de l'histoire en Guyane, les 2 engins sont actuellement pilotés par les ingénieurs du CNES et de l'ESA, à Toulouse, pour rejoindre leur position finale.
Deux satellites en dérive
Mise à poste des deux premiers satellites Galileo depuis le centre spatial toulousain. Crédits: CNES/E. GRIMAULT, 2011. Les satellites PFM et FM2 de Galileo ont été placés par la fusée Soyouz à une altitude d'environ 23 200 km le 21 octobre. Débute maintenant la phase de mise à poste qui permettra de positionner les engins à l'endroit précis de la constellation finale du système Galileo.
Tout d'abord, les équipes d'opérations vérifient le bon fonctionnement des équipements et des sous-systèmes vitaux des satellites et les mettent dans leur configuration de vol.
Suite à cela, ils seront placés chacun sur une orbite de dérive. Objectif: laisser s'espacer les deux satellites de 40° mais aussi les conduire sur la position orbitale précise qui leur a été attribuée.
Mise à poste depuis Toulouse
L'orbite circulaire des satellites PFM et FM2 de Galileo se situe à 23 222 km d'altitude. Crédits: CNES. Les premiers tests des instruments à bord seront alors réalisés en parallèle de cette longue manoeuvre par les équipes du centre spatial allemand, DLR, et de l'opérateur de réseau satellite Telespazio à Oberpfaffenhofen en liaison avec le centre de Redu en Belgique.
Après quelques jours, la dérive sera stoppée en ramenant les deux satellites à l'altitude de l'orbite Galileo, soit 23 222 km. Les équipes d'opérations engageront alors les manoeuvres de positionnement fin garantissant l'altitude finale des 2 engins à moins de 5 m près.
La phase de mise à poste des 1ers satellites opérationnels de Galileo est réalisée depuis le centre spatial toulousain par une équipe intégrée de 60 personnes du CNES et du centre opérationnel de l'ESA (ESOC -
European Space Operations Centre), dans le cadre d'une coopération débutée en 2004.
Elle s'appuie sur un réseau de 7 stations coordonnées depuis Toulouse et déployées à travers le monde. Il est prévu que les mises à poste des satellites suivants soient réalisées alternativement par l'équipe CNES/ESOC à Toulouse et à Darmstadt.