Cédric - Mardi 26 Novembre 2024

Cette nouvelle molécule brûle les calories sans effort 🔥

Une nouvelle molécule pourrait améliorer grandement l'efficacité des traitements pour les personnes souffrant à la fois d'obésité et de diabète de type 2. Mais qu'a-t-elle de si particulier ?


Image d'illustration Pexels

Les traitements basés sur l'hormone GLP-1, tels que Wegovy ou Ozempic, ont longtemps dominé le marché. Ils aident à réduire l'appétit et favorisent une perte de poids moyenne de 15 %. Cependant, leurs effets secondaires fréquents, comme les nausées, et la reprise de poids à l'arrêt limitent leur succès. Par ailleurs, sans que l'on sache réellement pourquoi, ils sont moins efficaces sur les personnes qui, en plus de l'obésité, souffrent de diabète de type 2.

Face à ces limites, l'équipe de Zach Gerhart-Hines, à l'Université de Copenhague, a exploré un récepteur jusque-là peu étudié: le NK2R. Cette cible prometteuse pourrait dépasser les performances des traitements actuels en alliant efficacité et meilleure tolérance.


L'activation du NK2R agit sur deux fronts. Elle stimule la dépense calorique tout en réduisant l'appétit. Contrairement aux traitements GLP-1, cette approche n'entraîne ni nausées ni perte de masse musculaire, selon des tests sur des souris. Les premiers résultats obtenus chez les primates confirment l'efficacité de cette stratégie. Une perte de poids marquée, une amélioration de la sensibilité à l'insuline et une réduction du taux de cholestérol ont été observées, renforçant l'intérêt de cette piste.

L'un des grands enjeux est d'augmenter la dépense calorique au repos. En effet, notre métabolisme semble aujourd'hui plus lent qu'il y a quelques décennies. Les traitements ciblant le NK2R pourraient compenser cette baisse et favoriser un meilleur équilibre énergétique.

Les essais cliniques humains devraient débuter prochainement. Si les résultats se confirment, ce traitement pourrait changer grandement la prise en charge de près de 400 millions de personnes souffrant à la fois d'obésité et de diabète de type 2 dans le monde. Au-delà de l'efficacité, ce nouveau traitement pourrait séduire par sa meilleure tolérance. En écartant les effets secondaires courants, il répondrait à une demande croissante pour des solutions durables.

La recherche sur le NK2R incarne une étape majeure dans la lutte contre l'obésité. Les espoirs sont grands pour ces avancées qui pourraient transformer profondément les soins en métabolisme.

Qu'est-ce que le récepteur NK2R et pourquoi est-il au cœur de la recherche sur la perte de poids ?

Le récepteur NK2R (Neurokinin 2 Receptor) est une protéine localisée dans certains tissus du corps, jouant un rôle clé dans la régulation de l'équilibre énergétique et de la glycémie. Identifié par des tests génétiques, il s'active naturellement via des molécules appelées neurokinines.


Son activation favorise une augmentation de la dépense énergétique au repos et une diminution de l'appétit, sans provoquer d'effets secondaires tels que nausées ou vomissements. Cela contraste avec les traitements actuels ciblant le GLP-1, souvent associés à ces désagréments.

Des études menées sur des modèles animaux montrent que l'agonisme du NK2R permet une combustion accrue des calories, une meilleure sensibilité à l'insuline et une réduction notable des taux de sucre sanguin et de cholestérol.

L'intérêt pour ce récepteur réside donc dans son potentiel à offrir une alternative thérapeutique sûre et efficace pour des millions de personnes souffrant d'obésité et de diabète de type 2.
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