Des scientifiques du Beth Israel Deaconess Medical Center ont annoncé une forte avancée dans la lutte contre la maladie de Parkinson. En inhibant une enzyme spécifique appelée USP30, des neurones producteurs de dopamine habituellement perdus lors de la progression de la maladie, ont été protégés dans un modèle murin.
Image d'illustration Pixabay
Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques pour ralentir voire prévenir la progression de Parkinson. Les résultats de cette étude, publiée dans Nature Communications, révèlent l'espoir de développer des traitements novateurs pour les 10 millions de personnes dans le monde touchées par cette maladie neurodégénérative.
Le professeur David K. Simon, directeur du Centre de la maladie de Parkinson et des troubles du mouvement au BIDMC, a dirigé ces recherches. Selon lui, ces résultats significatifs suggèrent que réduire l'activité de l'enzyme USP30 pourrait avoir des effets bénéfiques pour ralentir la progression de Parkinson.
En effet, l'étude démontre que l'enzyme USP30 joue un rôle crucial dans la dégénérescence des cellules productrices de dopamine. Et en bloquant cette enzyme, les chercheurs ont observé une augmentation de l'élimination des mitochondries endommagées, éléments essentiels à la santé des cellules. Ils aspirent désormais à comprendre les origines de la maladie de Parkinson, avec pour objectif de pouvoir, un jour, freiner voire prévenir sa progression chez les patients.
Ces résultats encourageants ouvrent la voie à de nouveaux essais pour évaluer le potentiel de cette approche thérapeutique prometteuse. La réduction de l'enzyme USP30 pourrait bien être la clé pour transformer le paysage des traitements contre Parkinson.