Redbran - Vendredi 25 Avril 2025

Ces biomarqueurs sanguins prédisent la démence 10 ans à l'avance 🧠

Des biomarqueurs sanguins pourraient prédire la démence une décennie à l'avance. Une étude récente ouvre des perspectives inédites sur le dépistage précoce.

Une recherche publiée dans Nature Medicine révèle que les taux de tau217, NfL et GFAP dans le sang sont des indicateurs fiables du risque de démence. Ces biomarqueurs, analysés chez plus de 2100 adultes âgés, ont montré une précision de 83% pour prédire la maladie jusqu'à dix ans avant le diagnostic.


L'étude met en lumière que des niveaux bas de ces biomarqueurs sont synonymes d'un risque minimal de développer une démence. Cette découverte pourrait rassurer les personnes inquiètes pour leur santé cognitive, tout en offrant une fenêtre d'intervention précoce.

La combinaison de plusieurs biomarqueurs, comme p-tau217 avec NfL ou GFAP, pourrait améliorer la précision des prédictions. Les scientifiques envisagent ainsi des approches plus globales pour affiner les outils de dépistage.


Les implications de cette étude sont vastes, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires. L'objectif est d'intégrer ces biomarqueurs dans des stratégies de dépistage plus larges, incluant d'autres données cliniques et biologiques.

Cette avancée scientifique représente un pas important vers la prévention de la démence. Elle ouvre la voie à des interventions précoces, potentiellement capables de ralentir ou même prévenir l'apparition de la maladie.

Comment les biomarqueurs sanguins peuvent-ils prédire la démence ?


Les biomarqueurs comme tau217, NfL et GFAP sont des protéines dont les niveaux varient en fonction de l'état de santé du cerveau. Leur présence en quantité anormale dans le sang peut indiquer des processus neurodégénératifs en cours, bien avant l'apparition des symptômes cliniques.

Ces biomarqueurs sont spécifiques à différents aspects de la neurodégénérescence. Par exemple, tau217 est associé aux plaques amyloïdes caractéristiques de la maladie d'Alzheimer, tandis que NfL reflète des dommages aux neurones.

L'analyse de ces biomarqueurs permet donc de détecter précocement des anomalies cérébrales. Cependant, leur interprétation nécessite une expertise, car des facteurs externes peuvent influencer leurs niveaux.

Cette méthode prometteuse pourrait révolutionner le diagnostic précoce de la démence, mais elle doit encore être affinée pour une utilisation clinique large.
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