Des chercheurs de l'université de Wageningen aux Pays-Bas ont développé une méthode permettant d'éviter la dissémination dans la nature des transgènes des plantes génétiquement modifiées.
Représentation d'une section de la double hélice d'ADN
Ils implantent un gène spécifique de l'élimination dans l'ADN de la plante, qui est activé pendant la première phase de la formation du pollen. Ce gène coupe alors tout le matériel génétique qui se trouve entre les deux "poteaux frontières" (les sites LoxP) de l'ADN. S'il s'agit des transgènes antérieurement introduits, ceux-ci ne passeront pas dans le pollen.
Les chercheurs ont testé cette méthode sur des plants de tabac: parmi les 16.800 graines produites, seules deux d'entre elles semblaient encore contenir un transgène.