Quelques 200 physiciens étaient réunis, le 20 septembre 2007 à Amsterdam, pour arrêter leurs projets concernant les futures grandes infrastructures européennes dans le domaine de l'astroparticule. Ce colloque du réseau européen Aspera de recherche en astroparticules intervient après la publication de la feuille de route européenne en juin dernier. Le réseau Aspera est coordonné par l'Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules du CNRS.
Les participants ont rappelé l'importance, notamment, de trois grands projets qui ont récemment reçu le soutien de la commission européenne:
- KM3Net, un grand télescope à neutrinos sous-marin, qui devrait être construit au fond de la méditerranée ;
- LAGUNA, un très grand détecteur pour l'étude de la désintégration du proton et pour l'astronomie des neutrinos ;
- le télescope Einstein, une antenne de détection d'ondes gravitationnelles de nouvelle génération.
Mais les scientifiques ont également souhaité l'adoption de deux autres projets de très grand intérêt pour la communauté scientifique européenne: le réseau de télescopes Cherenkov, un observatoire européen des rayons gamma de haute énergie de nouvelle génération, pour lequel les physiciens d'Aspera recommandent d'engager les études techniques, et le projet EURECA, un détecteur bolométrique pour la recherche cryogénique sur la matière noire.