Des chercheurs suédois et canadiens des universités de Lund et Toronto ont découvert un nouveau facteur dans le sang qui expliquerait la résistance de certaines personnes au virus du sida. La différence de concentration d'un antigène Pk présent à la surface des globules blancs et rouges détermine la résistance des porteurs face au VIH.
Coupe schématique du virus de l'immunodéficience humaine (VIH)
Il existe plusieurs groupes sanguins, les plus connus étant les groupes ABO (du nom des trois groupes sanguins initialement décrits, A, B, et O) et Rh (facteur Rhésus), ils sont déterminés par le type de molécule à la surface des cellules du sang. Un très petit nombre de personnes produisent une très grande quantité de l'antigène Pk, ces personnes présentent la particularité d'être plus résistantes à l'infection par le VIH.
Le type de sang et sa concentration en antigène Pk ne suffit pas pour déterminer si une personne contracte ou non le VIH mais d'après l'auteur principal de l'étude, elle peut aider à lutter contre l'infection. Le niveau de Pk est ainsi un nouveau facteur de risque d'infection par le VIH. Les expériences canadienne et suédoise démontrent qu'il est possible d'augmenter la résistance des cellules au virus du sida en augmentant en laboratoire leur teneur en Pk. L'expérience se vérifie pour les différents types de virus du sida.