Plus de mille cinq cents nébuleuses planétaires ont été découvertes grâce à des observations réalisées par une équipe internationale avec le télescope Schmidt (UKST) de l'Observatoire anglo-australien (AAO) situé à Siding Spring, en Nouvelle-Galles du Sud. L'Observatoire opère ce télescope ainsi que le télescope anglo-australien (AAT) pour le compte des communautés scientifiques britannique et australienne.
M57: un exemple célèbre de nébuleuse planétaire
L'exploitation des données du relevé austral UKST dans la bande Ha de notre Galaxie a permis de détecter plus de 900 nébuleuses planétaires (NP). Ces 900 NP s'ajoutent aux 1500 déjà recensées dans la Voie Lactée. Les travaux ont été réalisés dans le cadre du projet MASH (Macquarie/AAO/Strasbourg Ha) mené par l'Observatoire anglo-australien, l'Université Macquarie et l'Université Louis Pasteur de Strasbourg.
Environ cinq cents autres NP ont été découvertes dans une galaxie voisine, le Grand Nuage de Magellan, portant ainsi le nombre de NP connues dans cette région à environ 800. Soixante pour cent des nouvelles NP possèdent un halo extrêmement faible.
Les nébuleuses planétaires sont le résultat de l'évolution des étoiles de masse intermédiaire (entre 0,8 et 8 fois la masse du Soleil) après le stade de géantes rouges. Ces dernières subissent une forte perte de masse résultant de l'expulsion d'une partie des gaz de leurs enveloppes. On a observé que les étoiles mourantes semblent perdre beaucoup plus de matière que n'apparaissent en contenir leurs nébuleuses. Le devenir d'environ 85% de la masse de l'étoile reste inexpliqué. Selon les astronomes, la masse perdue par l'étoile avant l'éjection de la nébuleuse pourrait résider dans ces halos.